Travail de promotion

L’année 2015 a été remarquable pour la SCBM puisqu’elle nous a permis d’insister sur la hausse du financement de la recherche scientifique. Au fur et à mesure que des initiatives et des événements surviendront, nous nous efforcerons des vous mettre au courant en les affichant sur notre site Promotion.

Je désire ici souligner le travail accompli l’année dernière par la SCBM et décrire nos projets futurs visant à assurer que le gouvernement libéral accordera un soutien accru aux principaux laboratoires de recherche canadiens.

1. Campagnes épistolaires des membres. En 2015, nous avons poursuivi nos campagnes épistolaires pour remercier le gouvernement d’avoir récemment financé des scientifiques, soulignant de ce fait l’importance du financement de la recherche. Après les élections, nous avons invité nos membres à expliquer au nouveau gouvernement à quel point la réduction des fonds consacrés à la recherche scientifique a influé sur les études et la formation de la nouvelle génération d’étudiants, mais également à lui soumettre des suggestions pour améliorer le financement de la science. Des lettres et des courriels transmis aux députés demeurent un instrument incroyablement puissant pour porter ces questions en tête de liste de nos députés, surtout s’ils en reçoivent en grand nombre. Je vous encourage à continuer d’écrire et de parler au premier ministre, Justin Trudeau, à la ministre de la Santé, Jane Philpott, à la ministre des Sciences, Kirsty Duncan, au ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Singh Bains, et à votre député local. Laissez-leur savoir à quel point les réductions des taux de réussite et les changements apportés à l’IRSC et au CRSNG ont influé sur votre recherche. Il est essentiel qu’ils entendent parler de vous.

2. Intervention directe de la SCBM auprès des parlementaires. La SCBM profite toujours de toutes les occasions d’informer notre gouvernement sur la valeur de la recherche scientifique au Canada. Nous continuons d’intervenir officiellement concernant le budget fédéral et soumettons des propositions prébudgétaires à la Chambre des Communes. Nous continuons de préconiser que les hausses du budget consacré à l’IRSC et au CRSNG soient réservées à des concours ouverts de subventions de fonctionnement non-ciblées et à un investissement permanent dans l’infrastructure de recherche. En 2015, le président précédent de la SCBM, Christian Baron, et moi-même avons rencontré les porte-parole des partis NPD et Libéral en matière de sciences pour discuter des principaux défis que doivent relever nos membres. De plus, en collaboration avec Recherche Canada, notre partenaire de lobbying, nous avons participé à certains événements sur la Colline du Parlement pour faire entendre notre message aux députés. La prochaine étape consistera à saisir toutes les occasions de rencontrer des représentants du gouvernement pour les presser de renforcer vraiment leur soutien à la recherche scientifique.

3. Pétition. Afin de s’assurer que la science fait partie des discussions avant et après les élections, la SCBM a lancé une pétition en vue d’accroître le soutien à la recherche fondamentale axée sur la découverte au Canada. Fort de ses 4000 signatures, cette campagne a attiré l’attention des médias grand public, de la population et des politiciens. En outre, la SCBM a placé une publicité dans The Hill Times pour inviter le premier ministre Trudeau à travailler avec nous pour ramener les chercheurs dans leurs laboratoires.

4. Collaborer avec d’autres sociétés. La SCBM n’est qu’une société scientifique parmi bien d’autres au Canada axées sur le volontariat. Elles sont préoccupées par la viabilité de la recherche de découverte au Canada; il est également essentiel de travailler ensemble afin de transmettre le même message en coordonnant nos efforts et en s’aidant les uns les autres. À titre d’exemple, Evidence for Democracy nous a demandé cette année de l’aider à augmenter le nombre de participants des sciences biomédicales lors de sondages. Votre participation l’a surprise et a eu des répercussions. Cette année, nous nous associerons avec Partenariat en faveur des sciences et de la technologie (PFST) afin d’ajouter notre voix à son programme. Nous coordonnerons alors un « Petit-déjeuner avec des têtes à Papineau » sur la Colline du Parlement durant lequel des scientifiques présenteront leurs travaux et rencontreront des députés.