Lauréats 2019

Prix du nouveau scientifique de la SCBM 2019

Jonathan Schertzer, McMaster University

Jon Schertzer

Jonathan Schertzer (PhD) est professeur adjoint au département de biochimie et de sciences biomédicales à l’Université McMaster à Hamilton, Canada. Il dirige le laboratoire d’immunométabolisme au Farncombe Family Digestive Health Research Institute et au McMaster Centre for Metabolism, Obesity and Diabetes Research. Il a complété son baccalauréat et sa maîtrise à l’Université de Waterloo (Canada) où il s’intéressait aux cellules musculaires et a étudié comment le calcium intracellulaires influence le métabolisme de l’énergie.  Il a complété son PhD en 2007 à l’Université de Melbourne (Australie) où il a étudié le transfert de gène, le stress cellulaire, les facteurs de croissance et le contrôle endocrine du métabolisme.  Il a ensuite fait un stage post-doctoral avec le Dr Amira Klip à SickKids,  Toronto (Canada) où il a étudié la biologie cellulaire du transport et du métabolisme du glucose, mais il s’est ensuite intéressé aux sources d’inflammation qui peuvent influencer le métabolisme.  Depuis qu’il a établi son programme de recherche à  McMaster, il guide des scientifiques pour comprendre comment des xenobiotique, la diète et le stress microbiologique peut promouvoir ou combattre l’obésité, le pré-diabète, et les complications diabétiques.  Le Dr Schertzer est enthousiaste à l’idée d’aider les étudiants et stagiaires à découvrir de nouveaux aspects de la communication bilatérale entre le glucose de l’hôte et les bactéries (commensales et pathogènes).  Le Dr Schertzer a reçu un prix du nouveau chercheur des Instituts de recherche en santé du Canada, de Diabète Canada, et un prix de début de carrière du ministère de l’innovation de l’Ontario. Dr Schertzer détient une chaire de recherche du Canada en inflammation métabolique et les travaux de son laboratoire sont financés par les Instituts de recherche en santé du Canada, Diabète Canada et le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada.

https://fhs.mcmaster.ca/biochem/schertzer_jon.html

2019 Canadian Science Publishing Senior Investigator Award

Sylvain Moineau, Professeur, Université Laval

Sylvain MoineauSylvain Moineau est professeur au département de biochimie, microbiologie est bioinformatique à l’Université Laval. Il détient également un Chaire de recherche du Canada sur les bactériophages et est le curateur du Centre de référence Félix d’Hérelle sur les bactériophages, la plus grande collection de phages de référence au monde.  Il a caractérisé les mécanismes par lesquels les bactéries résistent aux phages, incluant des travaux de référence sur le système CRISPR-Cas. Le professeur Moineau a gagné plusieurs prix d’enseignement et de recherche.  Récemment, il a reçu le prix John C. Polanyi du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, le prix Murray de la Société canadienne de microbiologie pour les accomplissements de carrière, et la médaille d’excellence DuPont.  Il a aussi été élu à l’Académie des sciences de la Société royale du Canada et nommé Officier de l’Ordre du Canada.  Thomson Reuters et Clarivate Analytics le classent parmi les microbiologistes les plus cités des cinq dernières années.

Conférence d’honneur Jeanne Manery Fisher 2019 

Anne-Claude Gingras, Chercheuse principale – Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum
Professeure titulaire,  Département de génétique moléculaire – Université de Toronto

Anne-Claude Gingras

Anne-Claude Gingras est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en protéomique fonctionnelle et la chaire Lea Reichmann en protéomique du cancer. Elle est actuellement professeure titulaire au département of génétique moléculaire de l’Université de Toronto, rédactrice adjointe de la revue Molecular and Cellular Proteomics et co-directrice de la plateforme technologique de Génome Canada « Centre Collaboratif sur la Biologie des Réseaux ». Son laboratoire se concentre sur l’étude systématique des voies de signalisation et sur l’élaboration de technologies protéomiques quantitatives. La Dre Gingras a développé des approches bioinformatiques permettant d’analyser et de visualiser les résultats protéomiques et elle enseigne ces nouvelles approches aux jeunes chercheurs. En employant ces outils, son groupe a découvert plusieurs nouveaux complexes protéiques et membres de voies de signalisation qui sont impliqués dans le cancer et les maladies rares. La Dre Gingras a publié >200 articles de recherche et de revues scientifiques, qui ont déjà été cités 31 000 fois.